Zoom sur Thierry Navarro... photographe professionnel à Vaux-Le-Penil

EN GRAND ANGLE

Pourquoi êtes-vous devenu photographe ?
Ma première véritable expérience a débuté par l'envers du decor ! Assistant d'un artisan tireur d'une galerie bien connue sur les quais de bercy... j'ai découvert la magie de la photographie par le développement et le tirage argentique, bien avant l'envie de réaliser mes propres clichés.
Nous avions retravaillé les procédés de tirage employés au début du siècle, ce "retour" vers la genèse de la photographie m’a permis de comprendre ces inventeurs fous, ces personnalités à mi chemin entre aventuriers, artistes, scientifiques. Niepce, Daguerre, Fox Talbot, Nadar. C’est ce qui m’a fait ressentir le besoin de réaliser mes propres prises de vues. Capturer une image, la fixer sur un support, n’a rien de banal. Pour ma part, depuis cette époque j’ai toujours gardé cette étincelle de « magie ».

Comment définiriez-vous votre travail en une phrase ?
De la recherche continuelle, dans tous les domaines,  rien est acquis... pas le
temps de se regarder le nombril.

Pouvez-vous partager une annecdote qui vous a marqué en tant que photographe ?
Après quelques années de métier, avant de me montrer quelques tirages couleur du
célèbre Roland Dufau, il me dit : Tu n'as jamais vu de photos couleur ?... Non je suis
sûr que tu n'en a jamais vu.

EN RAFALE

• Plutôt studio ou extérieur ? Studio.
• Plutôt Couleur ou N&B ? N&B argentique
• Plutôt Photoshop ou Lightroom ? Photoshop.
• Plutôt Canon ou Nikon ? Nikon.

EN PLAN RAPPROCHE

Si vous deviez partager une habitude de travail inavouable ?
Je n'ai rien d'inavouable... pas dans mon travail. En périphérie si je cherche... non...rien, sauf peut-être, de ne pas aimer les « artistes » photographes, de ne pas être assez « people ».

Si vous deviez vous résumer en une devise ?
Deux manières de briller : rejeter la lumière ou la produire.” Paul Claudel.

Si vous ne deviez garder qu’une seule photo de votre travail, laquelle serait-elle ?
Celle de mon fils.